La forteresse de l’Ark
On peut dire que la forteresse de l’Ark est l’un de plus admirables et anciens monuments culturels de Boukhara. Les études et fouilles archéologiques ont démontré que sa première fondation date du 4-3ème siècles avant J.C. Bien sûr que durant sa longue vie la forteresse fut détruite entièrement plusieurs fois et reconstruite de nouveau. La citadelle était la demeure des seigneurs de Boukhara, jusqu'en 1920.
La forteresse de l’Ark est située sur un mont artificiel la hauteur dont atteigne dans certains endroits 20 m. La surface de ce monument architectural et archéologique fait 4,2 héctares.
Les architectes trouvent qu’initialement la forteresse avait été projetée sous une forme polygonale. La légende dit que la fondation de la forteresse contient sept piliers placés dans l’ordre de la constellation de la Grande Ourse. Les anciens constructeurs auraient essayé plusieurs fois d’ériger les murs mais ils n’ont pas réussi jusqu’au moment où les piliers étaient installés exactement dans cet ordre et la forteresse fut érigée.
Bien que cette puissante forteresse ait été l’abri pour plusieurs souverains, elle était détruite entièrement et longtemps resta en ruines avant qu’un de souverains de Boukhara, Bukharkhudote Bidoun l’a reconstruite de nouveau au 7-e siècle.
Aux 9-10 siècles sous la dynastie des Samanides la forteresse fut restaurée complétement: on y ajouta les tours de sentinelles ainsi que l’épaisseur de ses remparts a été doublée.
Au 13-e siècle Tchingizkhan entra à Boukhara, mais la population trouva l’abri dans la forteresse. L’assaut des remparts de citadelle continua longtemps, mais finalement en usant de ruse l’armée mongole l’a prise et extermina les résistants. La forteresse fut dévastée et détruite. Au 16-e siècle les Chéibanides ont ranimé les ruines de forteresse et elle a repris son image intial. Ont été construites aussi les nouvelles portes de la forteresse - celles orientales Gouriyon (détruites vers la fin du 16-e siècle) et occidentales - Réguistan qui sont ouvertes jusqu’à aujourd’hui aux visiteurs.
Les constructions de l’Ark conservées de nos jours se datent par l’époque des dynasties d’Achtarkhanides et de Manguites. Sous Achtarkhanides fut construite en particulier la salle des réceptions - Kourinish khona où se trouvait le trône et la mosquée de vendredi - Djomé. Les Manguites ont érigé la cour du premier-ministre - Quouchbégui bolo, cour de présentations - Salom khona et cour d’étables - Saïs khona.
Les illustres savants et poètes tels que Firdowsi, Roudaki, Al-Farabi, Avicenne, Omar Khayam ont vécu aux différentes époques et oeuvré dans les locaux de la forteresse de l’Ark. D’après les documents établis par Avicenne il y avait sur le territoire de la forteresse une exceptionnele bibliothèque anéantie malheureusement pendant une de destructions de l’Ark.
Vers le début du 20-e siècle la forteresse de l’Ark représentait toute une ville dans la ville. Elle abritait le palais du souverain, les locaux de service de cour et maisons des officiels et militaires du haut rang. Plus de trois mille personnes habitaient dans l’Ark.
En 1920 la forteresse a survécu sa dernière destruction. Les troupes de bolchéviks sous le commandement de M.Frounzé attaquaient l’Ark dans le but de renverser Saïd Alim-khan - le dernier souverain de Boukhara. Sous l’ordre de Frounzé les avions bombardaient la forteresse et sa partie orientale en a souffert sérieusement. De nos jours y se trouvent la réserve archéologique et deux monuments intacts: mosquée de quarante filles - Tchildoukhtaron, construite en mémoire de 40 filles exécutées par Nasroulla khan et asile des dervichs - khonaqo Battol-G’ozi.
Il existe plusieurs legendes sur la forteresse de l’Ark. On parle qu’elle serait construite par Siyavouch, le fils du souverain persan chassé de son palais à cause des intrigues de sa belle-mère. Un jour, en se baladant au marché, il heurta une fille extraordinairement belle, en tomba amoureuse de tout son coeur mais le roi d’Afrasyab, le père de la fille ne voulait pas autoriser l’union de deux jeunes. Finalement le roi conditionna leur mariage par le suivant: Siyavouch avait à construire tout un palais sur la peau d’un boeuf. Il était évident l’impossibilité de réalisation de cette tâche. Mais le jeune homme n’en a nullement perdu l’esprit. Il a coupé la peau en plusieurs fins rubans, les joigna et à l’intérieur de la ligne en peau a construit le château. De nos jours la forteresse de l’Ark représente un grand musée. Il contient la section de l’histoire générale qui vous parlera des temps antiques en passant soupplement à notre époque, celles de numismatique et d’épigraphie qui possèdent de rarissimes collections de pièces antiques ainsi qu’une partie consacrée à la nature de la Région de Boukhara.
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