Djizak

 

Djizak est le centre administratif de la région de Djizak en Ouzbékistan. Djizak est situé au bord de la rivière Sanzar, au pied des montagnes de Nourata, dans la partie sud de la Steppe de Faim, à 180 km vers le sud-ouest de Tachkent et à 90 km vers le nord-est de Samarcande. La population de Djizak fait environ 140 mille personnes.

La ville de Djizak se forma sur l’emplacement d`une ancienne cité commerçante. Pour la première fois la ville est mentionnée dans les notes des voyageurs arabes du 10-e siècle. Avant la conquête arabe Djizak fut une grandes ville d`Oustrouchana (province centrasiatique qui faisait partie du Sogd).
Aux 1 - 4-e siècles une citadelle fut construite à l`entrée de la ville sur l`ordre des régents Kouchans.
Au 8-e siècle la ville fut entourée d’une muraille, ultérieurement restaurée plusieurs fois.
Depuis la seconde moitié du 19-e siècle et jusqu"à la conquête de l`Asie Centrale par l`empire Russe Djizak fut le centre de l’émirat de Boukhara. Durant toute son histoire la ville fut considérée comme un grand centre commercial avec un artisanat développé.

Le climat de la ville, comme de toute la région, est nettement continental, avec un été chaud et sec et un hiver clément en général, assez froid parfois. La température minimale du mois de janvier est -27°S, le maximum de température en juillet est +45°С. Une grande sécheresse et les vents fréquents durant l`été causent une forte vaporisation de la surface du sol.
Les montagnes situées à proximité de la ville adoucissent un peu son climat ce qui permet de cultiver les céréales.
Les grands bassins d’eau de la province de Djizak sont les rivières Zaaminsou, Sanzar; le canal Eski-Tuyatartar. Outre cela, de nombreuses rivières coulent des montagnes de Turkestan et Nourata - Atchisay, Djalair, Ravat.
Les ressources de la province favorisent au développement de certaines industries. Les gisements du plâtre, du calcaire, du marbre contribuent au développement de l`industrie des matériaux de construction.

Nature. Alentours de Djizak.
La nature de la province de Djizak est surprenante. Les alentours de Djizak sont célèbres par leur paysage de montagnes et les forêts de conifères. Au début du dernier siècle les forêts d’artcha se situaient haut dans les montagnes; dans les conditions de la radiation élevée et de l`humidité l’artcha est capable de produire de 5-6 fois plus souvent que dans la zone moyenne des montagnes. Malheureusement, durant les années du pouvoir soviétique le développement intense d`élevage avait pratiquement supprimé ces forêts.

Un fait intéressant: selon certains savants, c’est la dégradation des forêts de montagnes dans la zone supérieure du Pamir et Tian-Chan avec l`érosion du sol et le dessèchement des sources qui aurait provoqué la modification du climat de l`Asie Centrale, le dessèchement de la mer d`Aral et le déficit des ressources d`eau.

À présent, les forêts d’artcha existent en Ouzbékistan seulement sur le territoire des réserves naturelles protégées et des parcs nationaux. La plus grande d`elles occupe presque 12 mille hectares et se trouve au sud de la province de Djizak, dans le district Zaamin. En 1926 la première réserve naturelle ayant pour but la protection de l’artcha de Turkestan fut créé ici.

La réserve naturelle et le parc national occupent un territoire de 20 mille hectares. Leurs particularités naturelles frappent par l`originalité des paysages et les caractéristiques de la température. Quand la température monte au mois de juillet à Tachkent et Djizak jusqu`à +45°С, il fait beaucoup plus frais à Zaamin.
Les contreforts des montagnes arides sont recouverts de canyons pittoresques. Le long des rivières et des ruisseaux poussent les tugay ombragés - les broussailles submersibles des peupliers argentés, saules pleureurs et djidas. Plus haut, derrière le village de Dougoba on trouve les bois des noyers et des arbres fruitiers. En été, les herbes de cette région ne jaunissent pas comme dans les villes. Aux altitudes entre 1700 et 2500 mètres les bois d’artcha passent aux alpages.

À Zaamin, les artchas atteignent 10 mètres de hauteur, donc, leur âge peut faire de 120 à 800 ans. Dans la province de Djizak on rencontre jusqu`à présent beaucoup de genièvres qui comptent jusqu`à 2500 ans. Ils sont protégés comme les curiosités locales.

Le règne animal de la réserve est riche et divers, on rencontre ici les lièvres, les renards, les irbis, les porcs-épics, les loups, les sangliers, les ours, les lynx de Turkestan, les cigognes noires, les ulars (dindes de montagnes).

La vie quotidienne des gens qui habitent aux alentours du parc national est traditionnelle et originale. Dans le district Zaamin de la province de Djizak, à la différence des districts voisins, la plupart de la population sont les Kirghiz ethniques, sédentaires depuis le temps de l`existence du khanat de Kokand. La tribu nomade a choisi cet endroit, car il ressemble beaucoup au sud du Kirghizstan par son climat, sa végétation et ses paysages. Les Kirghiz ont gardé leur mode de vie traditionnel, leur langue maternelle, leur école nationale. Ils pratiquent essentiellement l`élevage des moutons et des chevaux, la culture des céréales sur les terrasses artificielles.
La population locale est très hospitalière par rapport aux étrangers et aux touristes. Dans des dizaines de cafés improvisés à l`ombre des noyers, au bord des ruisseaux on peut goûter des plats exotiques de la cuisine traditionnelle kirghize.

Il existe le plan de construction d’une autoroute moderne qui reliera le parc Zaamin à Samarcande, la capitale touristique de l`Ouzbékistan ce qui permettra aux touristes de visiter facilement ce parc.

Origine du nom de la ville.
Par exemple, certains linguistes croient que le nom de la ville provient du mot "dizek" qui se traduit comme "l`enfer". Expliquant leur point de vue, ils disent que la vie des gens sur le territoire de la province de Djizak fut vraiment très difficile. Il y avait ici beaucoup de problèmes d`approvisionnement en eau et du système d`irrigation; une multitude de différentes batailles et combats après lesquels l`eau de la petite rivière Sanzar se colorait en couleur pourpre. En 1916, il y a eu l’insurrection des habitants de Djizak contre le gouvernement Russe, qui fut cruellement étouffée.

Selon une autre hypothèse le nom de la ville remonte au mot sogdien qui signifie une forteresse ou un petit fort. Ainsi, les Grecs dans leurs annales mentionnent les villes de Kirapol (Zaamin) et Gazo. La situation exacte de la ville de Gazo n`est pas encore établie, mais certaines sources le situent entre Samarcande et Tachkent, sur une rivière desséchée. Il est fort possible que Gazo c’est l’ancien nom de Djizak.

La théorie suivante. On a découvert sur le territoire de Djizak le modèle du calendrier solaire, dont l`apparition date du 2-e siècle avant J.C. En raison de cela certains savants croient que le mot "Djizak" remonte au "Sak takvimi", c`est-à-dire "le calendrier des Saks".

Et enfin, encore une opinion. La ville est située dans les montagnes, à côté des gisements de calcaire. Les marchands qui suivaient la Grande Route de la soie s"arrêtaient assez souvent dans cette région. Ils utilisaient comme foyer des pierres qui traînaient autour; en éteignant le feu avec de l’eau, les marchands voyaient que ces pierres chuintaient et devenaient blanches. En langue Sogdienne "Jizz" veut dire "le chuintement" et "оk" se traduit comme "blanc". Tout cela aurait donné le nom à la ville de Djizak.

Industrie de la ville et de la province de Djizak.
La province compte 221 entreprises industrielles, dont 110 sont situées dans la ville de Djizak. Parmi les grandes entreprises de Djizak on peut mentionner la société par actions Djizakplastmassa (la pellicule de polyéthylène), la société mixte Uzexide (les accumulateurs), les entreprises "Jizzakhpakhtasanoat" (la fibre et les semences du coton) et "Jizzakhdonmakhsulot" (Production et traitement du blé).

Les branches industrielles principales de la province sont l`industrie d`alimentation, l`industrie légère, l`industrie chimique et pétrochimique, l’industrie de constructions mécaniques et des métaux.

Transports.
L`infrastructure de transport sur le territoire de Djizak et de la province est assez développée. Les réseaux ferroviaire et routière sont reliés à toutes les communications principales de transport de la république. Cela permet de transporter sans problèmes les marchandises dans toutes les directions. L`étendue totale des autoroutes de la région fait 2540 km, l`étendue des chemins de fer - 256 km.

Dans le centre administratif de la province de Djizak se situent la gare "Djizak" et la gare de marchandises Djizak-2.

Sphere sociale.
La province de Djizak compte 488 écoles secondaires; il y a aussi des gymnases, des lycées, l`Institut pédagogique, la filiale de l`institut polytechnique de Tachkent, l`école supérieure militaire d`aviation, ainsi que les écoles spécialisées sportives et musicales, 2 théâtres, 173 clubs, 302 bibliothèques, 4 musées; 72 hôpitaux, 3 sanatoriums.

 

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