Sepulcre Tchilpik
Le sépulcre Tchilpik (I-IV ss av.JC) est encore une énigme d’architecture de l’Ancien Khorezm. La fortification Tchilplik fut découverte par l’expédition de prospection archéologique dirigée par S.Tolstoï sur l’itinéraire Tourtkoul-Noukous en 1940.
La fortification Tchilpik se trouve au sommet d’une haute colline (35 m.) ronde le diamètre dont est égal à 60-80 mètres env. Tchilplik couronne cette colline. Les murs de la construction de hauteur de 15 mètres sont réalisés en briques non cuites les formes et dimensions dont sont typiques pour l’époque de l’antiquité.
Tchilpik éveille un intérêt particulier et une multiplicité de questions des historiens et archéologues car d’après les caractéristiques de construction il est unique parmi les monuments du même type de l’Ancien Khorezm de la même période. Il ne se ressemble qu’en partie à Ayaz-Qala.
Il n’y a pas de traces d’habitation ou d’activité de survie à Tchilpik, par conséquence on avait fait la conclusion que Tchilpik - est une fortification morte pleine de secrets et mythes, sépulcre - tour de silence, endroit d’enterrement des ossoires. Les zoroastriens y apportaient les corps des décédés et les laissaient purifier des tissus moux. Le zoroastrisme considère que l’on ne peut pas profaner par rien, d’autant plus par les corps des morts, ni le sol, ni le feu, ni l’eau. Comme l’on ne pouvait ni crémer, ni enterrer les cadavres, on les laissait sous le soleil sur une montagne de la mort et du silence à la merci des oiseaux de proie. Au moment où les dépouilles étaient rongées jusqu’au bout et chauffées sous les rayons directs du soleil, on mettait les os dans les vases spéciaux en argile - ossoires. Tel était le rite funéraire du zoroastrisme.
Le sol où décédait un homme était considéré profané c’est pourquoi durant un an conséquitif à cet événement il était défendu d’y exploiter la terre dans les objectifs de production agricole - irriguer, semer. Si ceci se passait dans la maison, alors on n’y pouvait allumer le feu pendant 9 jours afin de ne pas insulter le feu qui était sacré pour les zoroastriens. Il est à noter qu’une telle interdiction (d’allumer le feu et préparer des plats dans la maison du défunt) est conservée de nos jours dans les familles musulmanes.
Le fait que sur la colline on ait découvert des fragments des ossoires ainsi qu’une multiplicité de signes et écritures témoigne que Tchilpik est une construction de culte. Les chercheurs constatèrent un fait intéressant - ces écritures se dataient de différentes époques. Ceci peut signaler que Tchilpik avait servi longtemps d’après sa destination. Toutes les écritures et symboles sont faites de lignes (entailles) obliques et représentent en soi des formes géométriques composés.
Le lieu d’enterrement - c’est une «carte de visite» de la découverte archéologique d’après laquelle les archéologues déterminent l’époque d’enterrement, l’appartenance culturelle et ethnique du peuple, ses croyances et idées de la vie d’outre-tombe etc.
La visite des monuments d’architecture et archéologiques est une possibilité unique de se contacter avec l’antiquité dans le sens direct de ce mot. Quels étaient les gens qui vivaient à l’époque - on ne peut que deviner, mais on a l’impression que leur présence tacite et invisible est restée jusqu’à aujourd’hui dans le souffle de ces murs.
Photos:
© La paternité de ce matériel appartient à la compagnie «Central Asia Travel».
Toute reproduction et utilisation de ce matériel sans autorisation de l’auteur est interdite.
précédent | en haut |
Autres attractions Khorezm: |
|
RÉSERVER LE CIRCUIT
Réserver une visite guidée
Afin de renvoyer votre forme merci de votre consentement pour le traitement des données personnelles.