Anciennes villes du Turkménistan

 

L" histoire ancienne du Turkménistan est extrêmement riche. Son patrimoine est représenté par les monuments, qui se sont conservés jusqu"à nos jours: leur splendeur et le temps de leur apparition bouleversent. On peut appeler sa terre un cimetière historique, où reposent les vestiges des localités et les ensembles religieux du moyen âge. Et on ne peut pas avoir une idée juste sur "l"histoire du monde ancien", l"histoire des gens, qui peuplaient, il y a beaucoup de siècles, ces terres, combattaient pour le pouvoir et le territoire, erraient deçà et delà avec de grandes tribus, pour se transformer ensuite en artisans ou agriculteurs sédentaires. Les monuments conservés du Turkménistan reflètent directement la vie de tout l"Orient à diverses étapes de son existence. On trouve ici les traces des dynasties Timouride, Seldjoukide, Sassanide, Khorezmchah; elles constuisaient les villes, qui devenaient ensuite d"importants centres stratégiques ou politiques.
De cette façon, les curiosités du Turkménistan se composent essentiellement de nombreux vestiges des villes anciennes qui existaient à partir du I siècle de notre ère, les mosquées médiévales, les médersas, ainsi que les constructions modernes, qui ne sont pas moins majestueuses et décorées que leurs prédécesseurs.

Cette section contient les informations sur les villes anciennes du Turkménistan et les monuments historiques, situées dans ces villes ou leurs banlieues.

Nissa
Nissa, l"ancienne ville située à 18 km d"Achkhabad, date du I millénaire avant J.C. - I millénaire de notre ère. La ville se compose de deux forteresses : la Vieille et la Nouvelle Nissa. La Vieille Nissa était autrefois la résidence royale à Parthe et la Nouvelle jouait le rôle de la capitale du royaume parthe. Durant l"existence de la Parthe la Vieille Nissa s"appelait en l"honneur du roi Mithridate I, qui a construit la ville. À cette époque-là Nissa était la capitale de l"empire, mais plus tard la capitale était transférée en Asie Mineure. Après l"arrivée au pouvoir des Sassanides, Nissa a perdu toute sa puissance, la ville a été pillée et oubliée. Une nouvelle étape dans l"histoire de Nissa commence par son rattachement au Califat Arabe. La ville se releva, mais n"a pas pu atteindre sa puissance d"autrefors. Le début de la décadence définitive se rapporte au 16 siècle, dans les années 20 du 19 siècle Nissa était déjà en ruines.
Nissa était une agglomération de palais et bâtiments de culte. Ici se trouvaient les tombes des membres de la dynastie des Arsacides, qui gouvernaient la ville à l"époque de son essor, la trésorerie royale, le cellier à vin, les dépôts de vivres. En 1946-1960 on a organisé les fouilles systématiques du terrain sous la conduite de M. Massona, qui a découvert les restes des murailles, des temples, de la salle de palais avec la sculpture monumentale d"argile, des bâtiments d"exploitation et d’habitation et de la trésorerie royale avec les statues de marbre, les récipients d"ivoire (rythons), les ornements, les petits objets (en terre cuite et en métal), les armes, les ustensiles de ménage, les documents écrits en langue parthe avec les caractères araméens, et beaucoup d’autre.
Selon la décision du gouvernement du Turkménistan la ville Nissa est devenue la réserve archéologique d"État. En 2007 les ruines de cette citadelle parthe étaient inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l"UNESCO comme l’un des monuments les plus intéressants de l"histoire des anciens États de l"Orient.

Kounya-Ourguentch
L"ancienne ville de Kounya-Ourguentch est un exemple brillant des réalisations remarquables de la civilisation des Khorezmchahs dans l"architecture et les métiers. À présent c"est non seulement le fameux centre touristique, mais aussi un important lieu de pèlerinage des musulmans. Depuis 1999 le Gouvernement du Turkménistan et le Programme du développement de l"ONU réalisent ici le projet commun "Développement de la sphère culturelle de Kounya-Ourguentch". La ville turkmène de Kounya-Ourguentch se situe au nord du Turkménistan, à 40 km au sud de l"Amu Darya. Sa population dépasse 30 mille habitants. Vers le sud de la ville se trouve le musée-réserve historique et culturel créé en 1985. Sur cette place se situait autrefois l"ancien Ourguentch, la capitale de l"État de Khoresm médiéval. Depuis ce temps-là il reste quelques monuments architecturaux et constructions isolées, cependant la plupart de monuments ne sont pas encore trouvés et étudiés, mais même ce qui est déjà découvert frappe l"imagination.
On suppose, que l"ancien Ourguentch (connu aussi comme Gourgantch, Gourgandj et Djourdjanya) existait pendant plus de deux mille anns : à partir de l"antiquité jusqu"au moyen âge, et son plus grand essor tomba le milieu du XIV siècle.
La première mention écrite d"Ourguentch date du 10 siècle, quand la ville était la capitale du Khoresm du nord et le grand centre du commerce et des métiers. À la fin du siècle, après la réunion du Khoresm du sud et du nord, Ourguentch est devenu la capitale de l"État de Khorezmchahs. En 1221 il a été envahi par les Mongols et est devenu partie de la Horde d"or. Après la libération du joug mongol, la ville devient de nouveau la capitale de Khoresm; plus tard il est conquis par Amir Timour, et au 17 siècle tombe définitivement en décadence n"ayant pas réussi à retrouver sa grandeur d"autrefois après les destructions et en raison du changement des conditions naturelles (la désertification du terrain).
Сuriosités de Kounya-Ourguentch.
Pas mal de monuments historiques de l"ancien Ourguentch se sont conservés jusqu"à nos jours:
Le mausolée Fahraddin-Razi (seconde moitié 12 siècle) - bâtiment en forme de cube avec le dôme en tente à 12 facette sur un tambour à 12 facette lui aussi, la façade principale est ornée de terre cuite sculptée.
Le mausolée de Tekech (fin 12 - début 13 siècle) est une construction monumentale, avec un prisme carré à sa base, sur lequel repose un tambour recouvert de gaufres à nervures portant le dôme conique. La façade principale est mise en relief par une niche profonde remplie de stalactites. Le tambour est décoré de carreaux bleu clair; dans sa partie supérieure on peut voir encore quelques fragments de frise épigraphique en céramique bleu clair. Le dôme est orné de briques bleu clair posées en losange, en point d"épine et en tapis continu. Dans les niches intérieures et dans les voiles de la voûte se trouvent des stalactites et sous le dôme seize petites voûtes en coquillage. Le portail du caravansérail (14 siècle) - ruines de la façade principale aux revêtements en céramique multicolore.
Le mausolée de la dynastie Soufi (seconde moitié 14 siècle), connu aussi comme le tombeau (mausolée) de Tourabek-Khanym. Se compose d"une salle hexaèdre, dont les murs sont ornés de mosaïque colorée. Sur cette salle repose la coupe sphéroïdique renversée avec un panneau de mosaïque la plus fine, représentant un ornement géométrique complexe des étoiles et polyèdres avec des motifs végétaux. D"ici on peut descendre dans la crypte, où reposent quelques représentants de la dynastie. Le bâtiment était autrefois couronné d"une tente de céramique bleue vernie, dont il reste un petit fragment très expressif. Le dôme extérieur du mausolée avait, probablement, la même forme conique que celui du mausolée voisin de Tekech.
Le mausolée de Nadjmeddin Koubra (début 14 siècle) - construction à trois dômes, les pierres tombales étaient recouvertes de carreaux multicolores avec un ornement végétal et l"écriture calligraphique.
Le minaret de Koutloug-Timour (1321-1336), avec un tronc rond et svelte, se rétrécissant vers le haut, orné d"une bande d"inscriptions coufiques. Le minaret est considéré comme le plus haut en Asie Centrale et reste toujours l"objet des discussions scientifiques concernant son âge et son nom.
On peut supposer, que la construction du minaret a été commencée au 11 siècle par khorezmchah Abu-l-Abbas Mamun. Pour des raisons inconnues elle a été suspendue et ne s"est achevée que dans les annèes 1330 sous le gouverneur général de la Horde d"or Koutloug-Timour, dont le nom porte cette tour de 62 mètres. Son tronc mince se rétrécissant fortement vers le haut est divisé par les bandes étroites de briques posées verticalement, qui créent un rythme architectural particulier et une large inscription arabe. Autrefois le minaret était couronné d"une lanterne en bois, dont les poutres se sont conservées . Un escalier en colimaçon à 145 marches mène au sommet du minaret; autrefois cet escalier était accessible du toit d"une mosquée qui n"existe plus.

Dehistan
Dehistan est une plaine argileuse aride au sud-ouest du Turkménistan près de la mer Caspienne. Mais ce terrain n"était pas toujours si désertique et peu attrayant. Autrefois, au temps de son épanouissement, la vie bouillait ici, les jardins florissaient , les champs verdoyaient, entourés des eaux vivifiantes des rivières. Au 3 millénaire avant J.C. ce territoire était déjà activement exploité par les premiers agriculteurs, et aux 3-6 siècles de nombreuses tribus turques ont commencé à venir dans cette oasis, irriguée par la rivière Atrek: les Saks, les Massagètes, les Hephtalites. Mais l"union des tribus la plus puissante a été dirigée par les Dahs (d"ici le nom du terrain), qui ont créé des points d"appui et des colonies fortifiées (Shadur-Kala, Akga-Kala).
Misrian - la cité située sur le territoire de Dehistan, son plus grand monument historique. Il ne reste que les ruines de cette ville immense, mais même d"après elles on peut juger du niveau du développement de la culture. La ville se composait d"un chakhristan (la citadelle), un rabat (la banlieue) et des quartiers populeux des artisans qui l"entourant de tous les côtés. Les dimensions exactes de l"ancienne ville ne sont pas encore déterminées, à cause du manque d"information. Aux 10-13 siècles la citadelle était entourée d"une muraille puissante avec deux rangs de patrouilleurs. Misrian peut être considéré comme centre des métiers, ce qui se confirme par les restes de centaines d"ateliers qui produisant des brique de qualité supérieure, des chaudières de bronze, des flambeaux, d"autres objets en métal, ainsi que de la céramique vernie, qui frappe l"imagination par l"artistisme de sa peinture ornementale. On produisait aussi toute une gamme d"objets en verre et les joailliers créaient leurs chef-d"oeuvres en métaux précieux et se distinguaient par un haut professionnalisme et un goût raffiné dans le traitement des pierres. En dehors de cela, on a découvert à Misrian un système d"alimentation en eau, de nombreux bains, une canalisation ce qui confirme la présence d"une culture urbaine développée.
Les monuments de Dehistan relativement bien conservés sont les deux minarets de vingt mètres de hauteur. Il est intéressant que ces minarets étaient construits avec une intervalle de presque 200 ans bien qu"ils ne se trouve qu"à 120 м l"un de l"autre.
Il reste aussi deux portails d"une mosquée, probablement cathédrale, avec un décor végétal ravissant sur la glaçure polychrome.
Sous la dynastie de Khorezmchahs la ville a éprouvé un essor impétueux, mais par la suite a été rasée par les troupes mongoles. Au 15 siècle la ville est morte pour toujours.

Merv
Merv, l"une des plus anciennes villes de l"Asie centrale, se situait au bord de la rivière Mourgab. Les ruines de Merv étaient étudiées depuis les années 80 du 19 siècle et surtout à partir de 1946 par l"expédition archéologique sous la conduite de E. Masson. La partie la plus ancienne de la ville est la cité Erk-Kala, qui existait déjà au milieu du I millénaire avant J.C. La cité est entouré d"un mur en terre battue, au centre se trouve un bâtiment sur une plate-forme monolithe.
L"épanouissement de Merv tombe 2 siècle avant J.C. - 3 siècles après J.C. À l"époque la ville se composait de la citadelle (Erk-Kala), la cité (actuellement Guiaour-Kala) avec 2 rues principales, une muraille et une banlieue entourée aussi d"un mur.
Au 3 siècle Merv faisait partie de l"État des Sassanides, au 7 siècle a été envahi par les Arabes. Les bâtiments de culte (deux monastères bouddhques et un chrétien) et les châteaux des seigneur féodaux qui se trouvaient à l"intérieur de Guiaour-Kala et dans la banlieue datent justement de cette période.
Merv éprouva son plus grand essor aux 11-12 siècles, quand il était la capitale de l"État des Seldjoukides. Aux 12-13 siècles il devient un grand centre de l"État des Khorezmchahs.

En 1222 la ville était détruite par les Mongols; restaurée plus tard, il ne jouait plus un rôle considérable.
En 1510 - 24 et 1601 - 1747 Merv restait sous la domination des Perses et vers le 19 siècle tomba définitivement en décadence; le centre de la région s"est déplacé dans la ville de Mary, qui se trouve à 30 km vers l"Est.

Constructions de l’ancien Merv
Erk-Kala - citadelle sur 112 hectares de l"époque de la dynastie Achéménide, centre de l"ancien Merv. Le bâtiment sur une plate-forme domine la ville; il est entouré d"une muraille en terre battue, dont la hauteur atteint presque 30 mètres. L"entrée de la citadelle se trouvait au sud, sur une élévation. À l"intérieur de la citadelle se sont conservées les ruines du palais royal. Au nord se situait la place principale. Margouch est le nom de la ville, reçu autrefois par la citadelle.
Guiaour-Kala - colonie médiévale avec les ruines de quelques monastères bouddhques et chrétiens, ainsi que les châteaux des notables. La seperficie de la ville dépasse 300 hectares. Guiaour-Kala entourée d"un mur de deux kilomètre avec les portes. Autrefois sur cette place se situait la ville Antioche construite par le roi des Séleucides Antioche. À cette époque-là la ville faisait partie de l"État de Margiane. La muraille qui entourée Antioche protégeait la ville contre les conquérants et la pénétration des sables du désert.
Guebekli - la cité de la période parthienne, à 32 km de Guiaour-Kala. Cette petite ville est apparue non loin d"une ancienne colonie margienne derrière la muraille d"Antioche (Guiaour-Kala). Guebekli était entouré d"une forteresse carrée avec une seule entrée. La poterie et les bijoux trouvés ici pendant les fouilles archéologiques témoignent le développement d"artisanat sur ce territoire.
Sultan-Kala, ville construite en forme d"un carré irrégulier, se situait à l"ouest de Guiaour-Kala. Sous la dynasties Seldjoukides était la capitale de leur État. Sultan-Kala se traduit comme "la Forteresse des sultans"; sur son territoire on a construit la citadelle Chakhryar-ark.
Dournali - la cité située à 25 km de la citadelle Guiaour-Kala avec les ruines de constructions des 9-12 siècles. Cependant cette ville a une histoire plus ancienne. Autrefois sur cette place se trouvait une grande ville parthienne entourée d"une puissante muraille, restaurée au moyen âge. La forteresse avait la forme rectangulaire (environ 180х160 m). Dans les coinss, ainsi que le long des murs se dressaient les tours. Cette forteresse servait d"abri pour un nombre important de citadins; elle avait cinq cents meurtrières, de plus, on utilisait la galerie supérieure - les créneaux des murs et les tours pour tirer sur l"ennemi. Le territoire intérieur de la forteresse n"est pas bâti. Seulement non loin du centre de la forteresse se trouvent les ruines d"un grand bâtiment. Les murs de la forteresse se sont conservés partiellement. Les pièces de monnaie trouvées ici permettent de déterminer l"âge de Dournali - 1 - 2 siècles après J.C.
Kharam-Kechk - le château situé non loin de Guiaour-kala et habité du 9 au 13 siècle. Actuellement, il ne reste de lui qu"une partie du mur gaufré du premier étage et le rez-de-chaussée à demi détruit.
Akouyli-Kouchouk est un château (kechk) de forme rectangulaire, situé à deux kilomètres de la cité Dournali. Il est en ruines depuis longtemps, le temps n"a presque pas touché seulement le rez-de-chaussée de la construction. Au centre du château se trouve une salle carrée à deux niveaux. À gauche et à droite de la salle se situent cinq pièces sur chaque niveau.
Gonour-Dépé autrefois était, probablement, la capitale, mais sans la résidence du souverain: ici se trouvait le siège du prêtre suprême. Au 2-1 millénaire avant J.C., il était le centre religieux des croyants, qui faisaient des pèlerinage dans cette ville de Margouch. Les fouilles des années 90 du 20 siècle ont découvert ici nombre d"objets: ustensiles de ménage, miroirs, cosmétiques, bijoux en argent, vases d"albâtre et de céramique datant du 3 millénaire avant J.C.
La mosquée Talkhatan-Baba, construite sur le territoire du cimetière d"une colonie médiévale, date du 11 siècle. Sa composition représente un rectangle régulier sans avant-toits, dômes ou colonnes, cependant la façade principale est encadrée de trois arcs. L"arc moyen est le plus large. Elle correspond à la partie centrale du bâtiment. Deux petits arcs latéraux correspondent aux parties latérales. Il semble, que la mosquée est partagée par ces arcs en trois sections. L"équilibre et l"harmonie se renforcent par l"ornementation brillante des murs et l"homogénéité du décor extérieur et intérieur créé avec l"utilisation de la brique cuite.
La mosquée Youssouf Hamadani est un monument religieux important, vénérés par les musulmans. Au 13 siècle sur la tombe du derviche Abu-Yakub Youssouf ibn Ayoub de la ville iranienne de Hamadan a été érigé un mausolée, qui, malheureusement, ne s"est pas conservé. Au 19 siècle le bâtiment était partiellement reconstruit. La tombe de Youssouf Hamadani est symbolisée par une crypte en marbre noir, ornée de l"ornement floral et des inscriptions. La partie principale de l"ensemble est occupée par la salle de de prière dans la partie ouest du mausolée.
Chakhriyar-ark est une citadelle avec les ruines des casernes et des bâtiments de palais, ainsi que le mausolée du sultan Sandjar. Date de la période des Seldjoukides. Mausolée de Muhammed-ibn-Zeyd, situé sur le territoire d"une banlieue de la capitale de l"État des Seldjoukides, est érigé autour de 1112. Appartient aussi aux monuments de Sultan-kala. Muhammed-ibn-Zeyd avait organisé une insurrection contre les khalifes arabes, qui a été cruellement étouffée et son chef décapité. Sur la place, où l"on a enterré sa tête, un mausolée a été construit, qui a grandi avec le temps jusqu"à un ensemble architectural magnifique.
Mausolée du Sultan Sanjar est la construction la plus majestueuse et extraordinaire du 11 siècles, créée par le sultan Muizeddin Sanjar. Sa hauteur peut frapper même un homme moderne - 38 mètres. Après la mort du sultan on l"a enterré dans ce mausolée, mais pendant l"invasion mongole les restes du sultan ont été transférés à un autre endroit. Depuis, il n"y a plus rien sous la voûte du mausolée; mais pour plusieurs croyant le mausolée est toujours le lieu sacrée, qui attire des milliers de pèlerins. Abdoullakhan Kala - la ville au sud de Merv, avec des médersas, des mosquées, des mausolées et un palais. La forteresse Abdoullakhan Kala était construite par Chakhroukh - fils d"Amir Timour sur le territoire du Nouveau Merv. La forteresse avait une importante signification stratégique pour la ville et servait d"un ouvrage défensif.
Bayramalikhan-Kala - la forteresse du Nouveau Merv datant du 18 siècle. Son mur touche au mur occidental de la forteresse voisine Abdoullakhan-Kala. La longueur du mur ouest de Bayramalikhan-Kala faisait presque 750 mètres, celle des murs nord et sud - 500 mètres. Seulement une partie du mur nord et quelques petits fragments du mur sud se sont conservés jusqu"à présent.
Kiz-Kala - deux petites forteresses en assez mauvais état. La grande Kiz-Kala avait deux niveaux. Le premier niveau se composait de cinq pièces et un escalier qui passait par un couloir en arc. On ne peut que s"imaginer le plan du second niveau selon les fragments conservés, il devait avoir aussi cinq pièces disposées autour de la cour intérieure. La petite Kiz-Kala se situe à 100 m de sa voisine et est construite selon le même plan. Il ne reste de cette construction qu"une partie de la façade gaufrée.
Ensemble Iwans des Askhabes. Askhabes étaient les compagnons du prophète Mahomet - Bureid ibn Al-Khuseyb Al-Aslami et Al-Khakim ibn Amr Al-Guifari. Après leur mort leurs tombeaux étaient des sanctuaires locaux; au 15 siècle les représentants de la dynastie des Timourides ont érigé ici un ensemble religieux. Leurs tombeaux de marbre noir sont décorés de sculpture fine en relief représentant l"ornement végétal et les inscriptions. Derrière les tombeaux se dressent deux iwans restaurés. Sur les photos de la fin du 19 siècles on peut voir que leur hauteur initiale faisait 12 mètres est ils étaient ornés des carreaux de couleur bleu clair et turquoise. Au milieu du mur de derrière du mausolée on voit l"inscription couffique "Allah".
Les tombeaux sont jusqu"à présent un lieu de pèlerinage des musulmans. C"est pourquoi près des iwans les places sont prévues pour l"accueil des pèlerins et la préparation de la nourriture et une citerne pour l"approvisionnement de l"ensemble en eau, cette dernière datant du même temps que les iwans.

Ekedechik
Ekedechik est une ville dans les cavernes. Ces cavernes sont mentionnées dans plusieurs légendes turkmènes. Certaines de ces légendes disent que les caravanes des chameaux pouvaient y entrer et sortir sur deux rangs. On ne sait pas, si c"est vrai. On a peut dire seulement que la caverne était construite à l"intérieur d"une colline au 14 - 15 siècle. Les maisons à l"intérieur de la caverne ont été creusées sans utiliser les matériaux de construction. Les murs de certaines maisons ont des étagères, probablement pour décorer la maison. Les savants croient que le nombre d"habitants de la caverne était assez importante. À propos, le mot "ekedechik" se traduit comme "un orifice". En effet, cette ville n"avait qu"une seule entrée.
La caverne Ekedechik est un monument unique et original, qui s"est conservé par miracle jusqu"à nos jours sur le territoire du Turkménistan.

Serakhs
Autrefois cette ville était un grand centre de commerces sur la Grande Route de la soie, entre Nichapur et Merv. Serakhs se situe au centre d"une petite oasis dans le cours supérieur de la rivière Tedjen. Au milieu du premier millénaire avant notre ère une petite colonie a apparu sur cette place, entourée d"un mur en terre battue - actuellement cet endroit s"appelle le "Vieux Serakhs". L"arrivée de l"Islam a marqué un essor de la ville: elle est devenue l"un des centres du commerce les plus importants et l"oeuvre des architectes locaux a été reconnue partout en Asie Centrale. La curiosité principale de la ville est le mausolée Abul-Fazul connu aussi comme le mausolée Serakhs-Baba ou Abul-Fazil-Guzi.. Construit aux 11-12 siècles au-dessus de la tombe du mystique musulman Abul-Fazul, il est célèbre par ses proportions magnifiques et son décor considérés comme sa particularité principale. Le mausolée Yarti-Gumbez et le mausolée Allamberdar sont aussi très connus.

Nokhur
La région de Nokhur est l"endroit le plus attirant et inoubliable du Turkménistan, situé à quatre heures de route d"Achkhabad, à l"ouest de la crête Kopetdag. Comme tout coin de paradis, Nokhur se cache des yeux curieux et pour venir ici, il faut surmonter une distance considérable à travers les montagnes. Mais on oublie tous les inconvénients du voyage quand on voit cet endroit magnifique, fermé par les hautes montagnes de tous les côtés. Selon la légende, le nom de l"endroit provient du nom du prophète biblique Noé; après une navigation de quarante jours son arche aborda la montagne Manoman, et c"est pourquoi le mot "noh" ou "nouh" se traduit comme "le coup". Au dire des habitants locaux, la beauté de la nature de Nokhur s"explique par le fait que le fils de Noé - Nouh délivra dans ces montagnes tous les animaux et les oiseaux et sema toutes les graines qui se trouvaient dans l"arche. Ici on peut admirer la beauté majestueuse de la chute d"eau Khour-Khouri, qui tombe d"une hauteur de 53 mètres.
Un autre objet intéressant de cette région est la caverne "la Maison de Dev» (Dev signifie le démon dans la culture orientale) qui est une fente étroite qui conduit dans l"obscurité profonde. On dit, que la nuit on peut entendre ici des voix mystérieuses et terribles. Ici se situe le point culminant de Kopetdag, qui s"appelle "Trois puits". La visite de cette contrée étonnante restera pour longtemps dans votre mémoire.

 

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