Astana

Les hauts lieux de Astana

Astana (ancienne Akmola) est la capitale du Kazakhstan moderne depuis 1997. La décision de transférer la capitale depuis Alma-aty à Akmola avait été  prise par le Premier Président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev. La proximité de l’ancienne capitale à la montagne rendait impossible l’extension de la ville, tandis que celle-là s’imposait, vu la forte croissance de sa population. Pour cette même raison la situation écologique s’empirait d’une manière exponentielle.

Très rapidement, Akmola située en plein centre du Kazakhstan, s’est transformée à un mégapole moderne. Ainsi est apparue Astana, dont le nom signifie en kazakh «la capitale». En 20 ans, la ville peuplée de 280 milles d’habitants est devenue une « ville - millionnaire » dont le nombre d’habitants dépasse un million.  Le 6 juillet est célébré come la journée de la ville, date à laquelle la décision définitive de transfert fut actée.

De nos jours Astana est une des villes les plus en extension sur la planète. L’architecture de la ville a été élaborée dans un style eurasiatique, une symbiose de l’Occident et de l’Orient. Le schéma directeur d’aménagement de la ville est fruit d’une équipe dirigée par l’architecte japonais Kisho Kurokawa.

En 1999 la capitale kazakhe a reçu le prix « Villes pour la Paix » de l'Unesco pour sa promotion de la tolérance religieuse.

Astana dispose du statut de la  zone de libre-échange. En 2018 le Centre International des Finances d’Astana (AIFC), régis par les principes du droit britannique, y fut inauguré.

La ville de Astana est divisée en deux parties par la rivière Ichim (Essil). Les températures d’air sont extrèmes et varient du froid sibérien en hiver à une chaleur caniculaire en été, le tout accompagné de vents forts à la longueur de l’année. Pour adoucir le climat il est prévu de créer une « ceinture verte » d’ici 2020, lorsque la surface des espaces boisés devra atteindre 100 milles hectars.

Tous les ans, des dizaines de sites nouvellement construits  sont inaugurés à Astana. Dans l’architecture futuriste, et d’une manière surprenante, ces édifices fascinent aussi bien par les motifs asiatiques que par la modernité  high-tech, la référence étant souvent faite à celle de Paris, Saint-Pétersbourg, Moscou, Abou Dabi, Sidney, Athènes.

La ville se veut celle des affaires,  sciences, enseignement, sports et culture. Et il y a de quoi – les plus grandes universités kazakhes se trouvent ici, les concerts des célébrités mondiales se passent ici, tout comme les compétitions et concours internationaux. En 2011 Astana a accueilli les 7ièmes Jeux Asiatiques d’hiver, en 2017 l’imposante Exposition Internationale d’Astana EXPO 2017.

Un peu d’histoire

Devenue un point de transbordement au croisement des chemins caravanniers de la Grande Route de la Soie, la ville compte son histoire depuis l’âge du bronze et dispose d’artefacts du premier âge du fer  sans parler de ceux du Moyen Age. La cité Bozok située à cinq kilomètres du centre de Astana est considérée comme le berceau de la capitale kazakhe.

Le nom «Akmola» peut être traduit du kazakh comme le  «Sanctuaire blanc» ou le «Tombeau blanc». Les historiens font le lien entre ce nom et la sépulture de Niaz-Bi, le chef très vénéré des nomades enterré en haut de la colline de calcaire blanc à 20 km de la ville. Selon une autre version, le nom provient de « ak mol » traduit comme « prospérité blanche »  pour le grand nombre de foires, notamment de produits laitiers, qui se passaient ici. En XXI siècle apparait sur la carte la ville nommée Akmolinsk – le fort cosaque avec une citadelle pour protéger les terres russes contre les incursions des troupes des khans. Près des remparts une ville s’est créée petit à petit. Les années 1960 sous le nom de Tsélinograde (ville des terres vierges)  la ville devient le centre de la Campagne des terres vierges du Kazakhstan et de la Sibérie du sud. En 1992 le nom de Akmola est restitué et restera ainsi jusqu’à 1997, lorsque la ville devient la capitale sous le nom d’Astana.

Astana  actuel représente une architecture moderne, ses hauts lieux reflètent le concept d’une ville ultramoderne, de la convergence de différentes cultures.

Où aller à Astana, les hauts lieux de la ville:

• Palais de l’Indépendance – un ensemble architectural inauguré en 2008, est destiné aux événements officiels. Les murs ressemblent aux « kérégué », cette ossature en bois de la yourte, l’habitat traditionnel des nomades kazakhes. La salle de congrès dispose de 3082 places. A la salle d’expositions on peut voir et admirer les oeuvres des peintres kazakhes et les artefacts historiques.
• Le Musée National de la République du Kazakhstan est l’un des plus grands de l’Asie Centrale, équipé du matériel dernier cri et situé sur une surface de 74 mille mètres carrés. Ce complexe muséal comporte 7 bâtiments dont le plus haut à 8 étages. Dans les 11 salles d’une surface totale de plus de 14 mille mètres carrés sont exposés les artefacts les plus précieux jamais découverts au Kazakhstan.
• Bayterek – est une tour de 100 mètres, couronnée d’une boule d’or. Inaugurée en 2003 pour symbolisert le transfert de la capitale, elle a été la première au monde d’avoir servi de lieu de prière, sur sa plateforme supérieure, pour les représentants de 17 religions à la fois.

• Khan-Chatir – le centre commercial et distractif - a ouvert ses portes en 2010 et figure dans le livre Guinness des records comme la  plus grande tente au monde.  Sa surface est de 127 milles mètres carrés et la hauteur avec la flèche de 150 m.
• Palais de la Paix et de la Concorde – une pyramide high tech de 28 milles mètres carrés de surface a été construite en 2006 pour accueillir le 2ième congrès des leaders des religions traditionnelles mondiales. Selon l’idée de son architecte Norman Foster, le Palais symbolise l’union des religions, éthnies et cultures du monde entier.
• Nour Alem – le musée du futur, l’objet principal de l’Exposition universelle EXPO-2017, est un bâtiment-sphère de verre unique au monde. Les expositons reparties sur les huit niveaux du bâtiment traitent toutes du sujet des énergies propres.
• La mosquée Khazret Soultan – la plus grande en Asie Centrale - inaugurée en été 2012 porte son nom en mémoire du théologien musulman et cheikh soufi vénéré Khodja Akhmed Yassavi, enterré au  Kazakhstan dans la ville de Turkestan.

• Monument «Kazakh Yeli» (peuple kazakh) est une tour de 91 mètres de blancheur de neige surmontée d’une représentation d’oiseau mythique Samrouk. En bas de la colonne on peut voir les bas-reliefs  symbolisant le peuple, son courage, le futur. Le monument « Unité » installé devant la tour fait l’éloge de l’unité des multiples ethnies qui composent le peuple du Kazakhstan.
• Ak Orda  – le palais présidentiel, se trouve sur la rive gauche de l’Ichim  non loin du monument Bayterek et de l’ensemble des bâtiments administratifs que composent le Parlement, la maison du Gouvernement, le Tribunal Suprême et le Cabinet des ministres de la Républiue du Kazakhstan. Le bâtiment de cinq niveaux dont deux souterrains, à une facade en marbre italien, fait souvent partie des classements des plus beaux palais présidentiels au monde.
• Salle de concerts «Kazakhstan» oeuvre de l’architecte italien Manfredi Nicoletti, de sa forme ressemble à une fleur à éclosion aux pétales en béton et verre noir. La plus grande de ses trois salles peut contenir jusqu’aux 3 500 spectateurs. Muni d’un système de rideaux acoustiques cette salle peut capturer une grande partie des réflexions sonores et peut être utilisée pour des concerts de musiques classique, pop, rock ou traditionnelle, pour le ballet, pour des conférences et pour des séances de cinéma.
• Astana Opéra – l’Opéra National – est un bâtiment en style néoclassique construit en  2013 et déclaré monument national d’architecture. L’équipe de la construction était composée de représentants de 33 nationalités différentes. Le hall de l’Opéra est décoré de marbre composé de Sicile.

• Palais de glace «Alaü» - le stade couvert mis en service en 2011 pour les Jeux Asiatiques. Le stade est destiné aux sports d’hiver : le patinage de vitesse, hockey sur glace, short-track, curling, patinage artistique. En 2012 le stade était classé sixième dans la liste mondiale des patinoires pour les disciplines de vitesse.
• Astana Arena – le stade de football de 30 milles places inauguré en 2009. Les tribunes se situent à deux niveaux – supérieur et inférieur – et le toit-verrière rétractable se déploie en 20 minutes. Ici se déroulent aussi bien les matchs de football que les tournois de la lutte, boxe, judo, tout comme  les concerts.
• Abu Dhabi Plaza c’est un projet ambitieux d’un ensemble de gratte-ciels les plus hauts en Asie Centrale. Les travaux ont démarré en 2010, il était prévu de les terminer en six ans, mais les délais étaient remis à 2020. Le plus haut bâtiment devra avoir 78 étages.

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